Caroline Foissac

Coach en développement personnel

Bonjour Caroline. Pouvez-vous nous expliquer en quoi il consiste, ce métier de coach en développement personnel ?

J’accompagne les gens dans tous les aspects de leur vie, qu’ils rencontrent des difficultés sur un plan familial, dans leur vie sociale, leurs loisirs ou leur travail. On peut parler absolument de tout.

Je suis également à l’écoute de personnes qui sont en reconversion professionnelle. Elles font un bilan de compétences et avec moi, on cherche ensemble quelles sont les meilleures solutions pour une nouvelle orientation.

J’interviens également dans les entreprises. Toutes mes interventions en entreprise peuvent être prises en charge par leur OPCO, puisque je suis certifiée par un organisme Qualiopi. Dans ce cas, j’agis pour faire des montées en compétence de salariés ou même de chefs d’entreprise. J’organise des ateliers de coaching collectif et individuel. On travaille sur les valeurs de l’entreprise, sur la cohésion d’équipe et on peut également partir sur des sujets communs aux particuliers et au monde de l’entreprise, à savoir la confiance en soi, le lâcher prise, la prise de décision, toutes ces choses-là.

D’accord. Donc, finalement, c’est comment parvenir à être un individu dans un collectif ?

Oui, tout à fait. Et comment trouver sa place. Se sentir bien. S’épanouir dans son environnement. Parfois, se sentir mieux, c’est aussi quitter un environnement, identifier ce qui n’est pas bon pour nous et décider d’amorcer des changements.

Et comme on le sait tous, amorcer les changements n’est pas toujours une chose facile. Je suis donc là pour aider

Vous avez fait le choix de recevoir les gens dans une roulotte…

Oui. C’est un lieu complètement atypique où je voulais que les gens se sentent ailleurs, comme en voyage, un peu coupés de la réalité le temps de leur séance. Ils peuvent s’y mettre à l’aise, quitter leurs chaussures s’ils le souhaitent.

Je ne voulais surtout pas être en ville et les recevoir dans de mauvaises conditions, qu’ils doivent courir pour trouver une place de parking et pour accéder au lieu de rendez-vous. Là, ils arrivent, ils se posent devant la roulotte qui est située chez moi. Ils décompressent et c’est l’étape numéro un pour commencer notre travail. 

Mais au fait, ça se passe comment, une première séance avec vous ?

Je pose des questions ouvertes à mon client, pour savoir ce qu’il recherche, ce qu’il attend. L’idée : définir ensemble un objectif. Qu’est-ce qui lui manque aujourd’hui pour être heureux ? Quels sont les axes à améliorer ? Le client a aussi un travail personnel à réaliser entre les séances. On va donc définir un plan d’action, une feuille de route pour arriver à lever les freins et surmonter tous les obstacles.

Les séances sont plutôt espacées dans le temps. Et je prends soin de ne pas trop prendre de rendez-vous par jour, pour rester concentrée sur les personnes que je reçois. Il est important de privilégier la qualité de mes rendez-vous. Parce que c’est de la vie des gens dont il s’agit. Hors de question de faire les choses à la chaîne. 

On vient donc vous voir avec une problématique précise sur laquelle travailler ?

Oui. Ou plusieurs problématiques. Mais une chose est sûre, les personnes qui viennent me voir sont des gens qui se remettent en question. C’est donc des personnes ouvertes qui me rencontrent, des gens qui ont compris qu’ils ne sont pas forcément heureux comme ils pourraient l’être dans leur vie. Ils comprennent souvent qu’il y a un ou des blocages. À moi de les aider à découvrir lesquels. Attention, je ne suis pas psychanalyste ou psychologue. On ne va pas fouiner dans le passé. Mes clients et moi, nous axons notre travail sur la volonté que l’avenir soit heureux et soit meilleur. Pour transformer son futur. Trouver des clés. Trouver les bons outils pour façonner un avenir radieux.

Et c’est donc vous qui fournissez la boîte à outils ?

[Rires] Voilà ! D’ailleurs, ce n’est pas les mêmes outils pour tout le monde, puisque chaque individu est différent. Même s’il y a des outils communs à tout le monde. J’utilise par exemple beaucoup la communication non violente, ou comment apprendre à désamorcer un conflit, apprendre à dialoguer, apprendre à poser un cadre, apprendre à dire non.

Quel conseil pourriez-vous donner à nos lecteurs pour qu’ils se sentent épanouis ?

Considérer la vie dans sa globalité et ne pas forcément privilégier uniquement sa profession ou sa vie familiale comme étant le centre de toute leur existence. Se demander ce qui les rendrait heureux. Et se dire qu’il faut penser à soi, à son propre bonheur. ■

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